vendredi 1 mai 2009

La folie Louise Michel.


Mon cher collègue,

Je suis encore une fois consterné par l’actualité qui influe inexorablement sur le comportement humain. L’expression « crise économique » me semble être un aspect de couverture pour un mode politique barbare et sans scrupule. Je ne ferai pas d’exception et Monsieur Obama, malgré son aura de sainteté, sera tôt ou tard corrompu et esseulé par un système financier satanique.
Se pose donc la question de l’incompétence. Le monde libéral a permis de hisser au sommet de la société des faibles dont le manque d’intelligences (au pluriel car le terme est complexe et multiple) se répercute sur des hommes las et usés par la masse mondiale. Vous me parlerez donc d’égalité des chances, sinistres foutaises qui masquent indéniablement l’ignorance de certains hommes d’Etat. La loi de la nature est ainsi faite : les faibles se doivent d’être maintenus vers le bas et surtout de ne pas être éveillés au monde qui sommeille autour d’eux. Lorsque je parle de faibles occupant des postes clefs, je devrais affiner mon propos en parlant de systèmes de réseaux puissants qui comblent le manque de jugeote individuelle inhérent à leur condition par l’artifice d’un effet de masse. Ainsi, servant leurs intérêts, ils parachutent des incompétents au-dessus de la pyramide du pouvoir, rendant caduque l’argument français : « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Les conséquences d’un tel programme sont terribles pour les populations reculées dans les abîmes et profondeurs de la rue ou des pays retardataires. Nous arrivons donc au phénomène d’exclusion, nécessaire à toute volonté libérale et extrémiste. Ne nous voilons pas la face, la nature est ainsi et l’homme n’a malheureusement pas su en extraire un véritable parti. Au lieu de cela on a réussi à mettre en place un microcosme de privilèges mené par des lobbies puissants qui, tel un tracteur mécanique, labourent la terre humaine jusqu’à l’infertilité pour en récolter tous les lauriers. Je suis outré par l’hypocrisie politique qui clame à coup de réclames et slogans parfaits que n’importe qui peut devenir important. Je suis pour une école sociétale où nous valorisons les compétences véritables de chaque individu au profit de notre environnement. Ne cherchons plus à vouloir obtenir une conscience mondiale ; cela agit sur le cerveau des faibles, et cela les pousse en conséquence vers la porte de sortie nommée folie furieuse.
Pourquoi nos psychiatres détectent-ils davantage de pathologies schizophréniques ? Je vous le demande. Eh bien la réponse se trouve devant nous : l’homme a mondialisé la planète en rendant accessibles, notamment par internet, toutes les cultures. Comment un simple cerveau humain peut engendrer autant de connaissances du monde sans risquer une scission de personnalité ? Je vous le redemande une fois de plus. La dissidence du « human-brain » s’effectue dès lors que l’individu tente d’apprivoiser sa conscience omnisciente du monde. Je noterai un dernier fait aggravant de cette folie qui pousse les gens à être anthropophages, en l’occurrence celui de l’exclusion impartiale. En effet, pourquoi des ouvriers en viennent à séquestrer des patrons d’entreprises ? Eh bien cela est d’une simplicité enfantine : les entreprises sont devenues, corrélativement à cette mondialisation, des monstres sans visages qui licencient sans explication aucune. Attention ! Je ne suis pas en train de prendre parti pour ces classes sociales, au contraire je tente d’expliciter ce comportement sociologique et je vous renvoie, cher confrère, à un film français qui traduit sans fond de teint ce fait socio-économique, j’ai nommé Louise Michel. L’impartialité de certaines décisions rarement motivées au grand jour contraint les citoyens à la révolte, et ce d’autant plus lorsqu’on leur assène un discours sur la peur au sujet d’une crise sans fondement. La peur ne fait qu’accentuer cette scission du peuple : « les riches contre les pauvres ». Je vous en prie, cher confrère, dépassons ce clivage obsolète.

Bien cordialement,
K.B

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